Wormsensing lève 3,5 millions d’euros pour son capteur de vibrations dédié à l’industrie 4.0. Un tour de table annoncé le 17 octobre 2022 qui a été mené auprès d’Innovacom, KBC Focus Fund et CEA Investissement.
Un capteur facile à utiliser
La start-up a été fondée en 2020 par Jean-Sébastien Moulet et Lamine Benaissa. La spin-off du CEA-LETI développe des capteurs ultra-sensibles qui mesurent les vibrations. La jeune pousse assure que ses capteurs peuvent détecter des signes de défaillances plus précoces que les autres capteurs. Elle assure que la consommation énergétique est nulle puisque la technologie est passive.
Le capteur peut être intégré facilement à tout type de support dans tout type d’environnement. La jeune pousse permet donc aux industriels d’accélérer les phases de conception produit, de réduire leur perte d’exploitation et d’améliorer le contrôle qualité et la maintenance prédictive.
Wormsensing se targue de faciliter le recours à la mesure vibratoire et “Élargir le périmètre d’usage à des applications pour entraîner le coût, l’intégrabilité et la performance des capteurs constituaient jusqu’ici un frein au développement.” Sa solution s’adresse aux industriels de différents secteurs allant de l’aérospatial à la robotique en passant par la santé, l’automobile et l’énergie.
Débuter la production
“Le marché de la mesure de vibration est un marché qui a très peu évolué depuis 70 ans, particulièrement au niveau des capteurs, relève Jean-Sébastien Moulet, PDG de Wormsensing, dans un communiqué. Les prototypes que nous avons développés ont prouvé leur efficacité et nous avons hâte de mettre en place la production sur le territoire français afin d’augmenter nos volumes et de répondre aux besoins industriels de nos clients.”
Après deux années de tests, Wormsensing assure que son capteur va pouvoir être commercialisé. Avec cet apport financier, la start-up entend financer sa première usine et le démarrage de sa ligne de production en France. Cette levée de fonds va également l’aider à poursuivre ses développements et se lancer sur d’autres marchés comme la mesure physiologique (le contrôle du rythme cardiaque) ou les interfaces homme-machines (tactile ou acoustique).