En toile de fond, la sortie, au printemps 2020, de vSphere 7… et sa pile de stockage réarchitecturée.
Avant vSphere 7, les partitions avaient une taille fixe – sauf /scratch et le magasin de données VMFS en option. Sur vSphere 7, au contraire, la taille fixe est l’exception. La quasi-totalité des partitions sont dimensionnées en fonction de la capacité du support d’amorçage (et du type d’installation : nouvelle ou mise à jour de vSphere).
Parmi ces partitions, il y a une nouvelle : ESX-OSData. Elle regroupe toutes les partitions système. Tout y est stocké hormis le chargeur d’amorçage (situé dans le système de démarrage), les modules EFI (idem) et les modules de démarrage ESXi (boot-bank).
Message de VMware : vu le contenu d’ESX-OSData et les IO que cela entraîne, il faut mettre cette partition sur du stockage haute performance. Donc ni clé USB, ni carte SD, qui risquent d’être saturées, voire de subir des corruptions.
Clés USB et cartes SD : la fin n’est pas pour tout de suite
Ce message n’a pas changé. Les plans de VMware ont cependant évolué. Les configurations « 100 % USB/SD » resteront finalement prises en charge sur les serveurs certifiés jusqu’alors. Et, de manière plus générale, sur toute la série vSphere 7.x. La conséquence d’un certain nombre d’optimisations. Par exemple, la possibilité de déplacer certains éléments du stockage persistant (ou vers un disque virtuel en RAM). Un processus automatisé à partir de vSphere 7 Update 3c.
À terme, vSphere exige exclusivement du stockage haute performance. Mais pour le moment, VMware ne fixe pas d’échéance. Première étape intermédiaire : on pourra déplacer toute la partition ESX-OSData sur ce type de stockage.
À l’avenir, vSphere permettra de mettre toute la partition ESX-OSData (et non pas seulement /scratch et VMTools) sur un volume VMFS. Ou sur un RAMdisk, en dernier ressort.
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