Des professionnels fraîchement licenciés par Elon Musk ont été appelés à réintégrer l’effectif du réseau social pour éviter le chaos technique.
Twitter peut-il encore convaincre des profils techniques fraîchement licenciés ?
La demaine dernière, Elon Musk a pris le contrôle de Twitter et a décidé, dans la foulée, de réduire de moitié l’effectif mondial du service de microblogging.
Quelque 3 700 collaborateurs de la firme auraient ainsi été informés par courriel de leur licenciement. Et ce après l’annonce du rachat pour 44 milliards $ de la plateforme.
Ou, licencier 50 % du personnel d’un réseau social qui compte environ 450 millions d’utilisateurs actifs par mois dans le monde n’est pas sans risque.
Selon ZDNet.com, le fonctionnement de certains comptes Twitter est déjà impacté.
Dans l’urgence, des managers de la firme basés en Californie ont appelé à réintégrer l’effectif de certains travailleurs remerciés, des ingénieurs logiciels en particulier.
Mais la plupart d’entre eux auraient refusé. Ou, le personnel encore en poste ne serait pas en mesure de soutenir techniquement la plateforme, un relevé The Register.
Le patron de Tesla et de SpaceX, de son côté, veut croire au bien-fondé de son action.
Techniques de tension
En avril dernier, l’homme d’affaires né en Afrique du Sud déclare :
Twitter « ne prospérera pas ni ne remplira sa mission sociétale [de liberté d’expression] dans sa forme actuelle ». Avant d’affirmer qu’une priorité absolue allait être « d’éliminer les spams, robots spammeurs et armées de bots qui sont sur Twitter ».
Le milliardaire indiquait par ailleurs vouloir que l’algorithme de la plateforme soit rendu open source. Le service devrait, selon lui, plus inclusif, tout en assurant son développement commercial.
Aujourd’hui, l’écosystème est dans l’expectative.
« Parfois, vous recevez des notifications un peu décalées », explique dans les colonnes de la MIT Technology Review un ingénieur travaillant actuellement chez Twitter. Il s’inquiète de la réaction de la plateforme après le licenciement de nombreux collègues.
L’équipe d’ingénieurs en charge de la fiabilité de site, ou SRE, a été décimée après le rachat.
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