Red Hat opte pour un modèle « office-flex ». Ses collaborateurs peuvent « venir au bureau autant que nécessaire, ou pas du tout s’ils le souhaitent ».
Red Hat, la filiale open source d’IBM, dit accorder à la plupart de ses 19 000 employés dans le monde la possibilité d’effectuer tout ou partie de leur travail au bureau ou de ne pas s’y rendre du tout.
Jennifer Dudeck, vice-présidente et CPO (Chief People Officer) de Red Hat, l’explique dans un récent billet de blog : bureau-flex’ ».
Les collaborateurs de l’éditeur de Red Hat Linux Enterprise, l’OS de référence de la firme américaine, peuvent donc « venir au bureau autant que nécessaire, ou pas du tout s’ils le souhaitent ».
La CPO constate que d’autres groupes technologiques exigent de leurs salariés un « retour au bureau », tout ou partie de la semaine. Microsoft, Apple et Google, par exemple, ont fait ce choix. Ou, le retour au bureau obligatoire est contre-productif, selon Red Hat. La pandémie de Covid 19, la généralisation du télétravail et du travail hybride ayant changé la donne.
Chez Red Hat, ceux qui viennent au bureau « réservent leur poste de travail en ligne ». L’approche a été initiée avant la crise sanitaire mondiale de 2020. Elle a été étendue depuis, précise la dirigeante. « Nous avons également révisé notre technologie et nos outils de collaboration, afin de fournir aux associés les capacités de se connecter avec des collègues et des clients du monde entier depuis presque tout lieu ».
L’espace de travail numérique gagne ainsi du terrain.
Flexibilité : la « nouvelle norme » ?
Ses collaborateurs n’étant plus obligés de se rendre dans ses locaux, Red Hat travaille au réaménagement de ses bureaux et à l’optimisation de ses investissements immobiliers.
Avant la pandémie et les mesures de confinement qui ont suivi, plus de 30 % des employés de Red Hat travaillaient déjà à distance, depuis leur domicile ou un tiers lieu. Ils seront plus nombreux demain. La souplesse devenant la « nouvelle norme », veut croire la multinationale.
« Les avantages d’une flexibilité ne profitent qu’aux associés, notre approche nous permet d’accéder à un vivier de talents plus large et de créer une proposition de valeur employeur durable », souligne Jennifer Dudeck.
Et d’ajouter : « ne pas être limité par un emplacement lors de l’embauche offre davantage d’opportunités pour attirer et retenir d’excellents associés, en particulier lorsqu’il est question de diversité des talents », des développeurs en particulier.
La récente nomination de Matt Hicks à la direction générale de Red Hat conforte la tendance.
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