Contrôlé par la famille Mulliez, le groupe multinational Sitel avait acquis, en 2021, la société Sykes. C’est elle qui fournissait des prestations de support aux clients d’Okta. Le poste d’un de ses employés a fait l’objet d’un piratage. L’opération s’est déroulée entre le 16 et le 21 janvier. Conséquence : des accès indésirables à un outil d’administration.
Le premier bilan fait état de 366 clients potentiellement concernés. Désormais que l’enquête a abouti, Okta a revu ce bilan à la baisse. Il est désormais question de deux clients effectivement touchés – au sens où les pirates ont pu accéder à leur locataire Okta et à des informations issues d’autres applications comme Slack et Jira. Le contrôle effectif du poste attaqué aura duré 25 minutes.
Dans ce contexte, Okta s’engage à renforcer les procédures d’audit de ses sous-traitants. Il explique, sans plus de détail, son intention d’« exiger d’eux qu’ils adoptent le confiance zéro ». Et qu’ils s’authentifient, sur toutes les applications de leurs espaces de travail, passant par l’IADM d’Okta.
Autre engagement : Okta gérera désormais directement les appareils des tiers qui accèdent à ses outils de support client. Une question de visibilité, de réduction des temps de réponse et de capacité à mieux estimer l’impact des incidents, affirme le fournisseur américain.
Pour plus de contexte sur cet épisode, consulter :
– Okta engagé dans une bataille de com avec des cybercriminels (23 mars)
– Okta at-il suffisamment audité son sous-traitant Sitel ? (25 mars)
– Sitel apporte un démenti dan l’affaire Okta (31 mars)
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