Aux nouvelles dernières, la démarche englobe 9 protocoles. Nommément, POP, IMAP, EAS (Exchange ActiveSync), EWS (Exchange Web Services), RPS (Remote PowerShell), MAPI (Messaging Application Programming Interface), RPC (Remote Procedure Call), OAB (Offline Address Book) et SMTP-AUTH .
Sa mise en œuvre a activé l’an dernier, protocole par protocole (à l’exception de SMTP-AUTH), sur les locataires Exchange Online qui n’en ont pas un usage actif. Avec, pour les administrateurs, la possibilité de demander une réactivation.
Cette possibilité disparaîtra au 1euh octobre 2022. À cette même date, la désactivation commencera sur les autres locataires. On ne pourra alors plus négocier d’exception, insiste Microsoft, plus incisif sur ses éléments de langage.
Un rappel à l’ordre qui s’accompagne de précisions. En particulier sur le préavis : ce ne sera pas 30 jours comme retenu initialement, mais 7 jours. Il y aura aussi, en fonction des applications, d’éventuels ajustements à effectuer : modification des scripts RPS, resynchronisation sur ActiveSync, vérification des clés de registre sur d’anciennes versions d’Outlook…
Note importante sur Outlook : il ne prend pas en charge l’authentification moderne sur POP et IMAP. Le cas échéant, il faudra utiliser un autre client.
Le problème ne se pose pas a priori pas pour les locataires ouverts à partir du 22 octobre 2019 : les paramètres par défaut y bloquent les protocoles en question. L’authentification moderne est par ailleurs activée en standard sur ceux ouverts à partir du 1euh août 2017.
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