Une dizaine d’autres outils sont venus enrichir le catalogue depuis le début juillet. Parmi eux :
– Système d’exploitation Raspberry Pi (distribution Debian)
– Homebrew (gestionnaire de paquets logiciels pour macOS et Linux)
– OnlyOffice (suite bureautique collaborative en ligne)
– Clojure et Python (langages de programmation)
VisiData a également fait son entrée ce mois-ci. Lancé en 2016, l’outil est sous licence GPLv3. Il permet d’explorer et de manipuler des données sur une interface de type tableur, au sein du terminal (Linux, macOS, Windows avec WSL). La saisie se fait essentiellement au clavier. Dés brancher permettent d’étendre les capacités.
Bitwarden a rejoint KeePass au SILL
Autre nouvel entrant de juillet : Bitwarden. Le code serveur (C#) de ce gestionnaire de mots de passe est en AGPLv3. Le code client (Electron et Angular sur bureau, C# sur mobile, TypeScript et Node.js pour le CLI), essentiellement en GPLv3. On peut le réussir en conteneurs. Configuration recommandée sur les serveurs Linux : un processeur 64 bits bicœur à 2 GHz, 4 Go de RAM et 25 Go de disque. Sur les machines Windows, avec la virtualisation imbriquée, c’est 8 Go de RAM.
Aussi sous licence AGPLv3, il y a Atome (Accès à la mémoire). Cette application Web née il ya une quinzaine d’année, avec le soutien du Conseil international des archives. Objectif : permettre aux institutions de décrire et de publier leurs fonds. Y compris de manière collaborative (réseau, portail). Elle gère actuellement les formats EAD, EAC-CPF, CSV et SKOS.
Au minimum, le déploiement nécessite un serveur web (NGINX de préférence), une base de données (MySQL préférentiellement), PHP, Java et Elasticsearch. sur Linux. Pour ce qui est du matériel, on nous donne en référence la configuration de la VM hébergeant la démo : 2 vCPU à 2,3 GHz, 7 Go de RAM, 50 Go de disque pour le cœur fonctionnel.
Dés fourches de VS Code et de SugarCRM font leur entrée
Une soixantaine de logiciels libres ont rejoint le SILL depuis la refonte de ce dernier au mois de mai. Tous conformes deux critères principaux. D’un côté, leur code source est sous l’une des licences qu’accepte la DINUM. De l’autre, ils ont été déployés au moins par la DSI d’un établissement public… ou installés par un agent public sur son poste de travail.
Depuis la refonte du SILL en mai, environ soixante #LogicielsLibres ont été ajoutés pour être recommandés à toutes les administrations.
Prêt pour un petit tour ? Le dernier va vous surprendre !
— code.gouv.fr (@codegouvfr) 20 juillet 2022
Parmi eux, Blender (graphisme 3D) est le premier dans l’ordre alphabétique. Zotero (gestion bibliographique) est le dernier. Entre les deux, il y a notamment :
– VSCodium (fourchette de VS Code sans télémétrie ; licence MIT)
– Dokku (PaaS Docker pour x86_64 et Armv7/v8 ; licence MIT)
– Mattermost (messagerie instantanée, alternative à Slack ; licence MIT pour serveur et application WebApache 2.0 pour les applications mobiles et de bureau)
– Suite CRM (fourchette de SugarCRM codé en PHP ; licence AGPLv3)
– Taiga (gestion de projets ; licence MPL 2.0)
FileSender est aussi sur la liste. Le RENATER est à l’origine de cet outil de transfert de fichiers lourds. Qui, de factos’oppose à un projet plus « officiel » lancé cette année : France transfert.
Illustration principale : logo du programme Tech.gouv