Ce mécanisme a notamment accompagné, à la fin des années 2000, la mise au point de vaccins pneumococciques destinés aux pays à faibles revenus. Plusieurs pays s’y étaient associés, avec l’appui de la Banque mondiale et sous la supervision de la GAVI (Global Alliance for Vaccines and Immunizations).
Frontier compte trois autres membres fondateurs : McKinsey, Shopify… et Stripe. Ce dernier la détient à 100 %. Il la positionne dans le prolongement de son programme Stripe Climate, dont les participants reversent une partie de leurs revenus pour le développement de technologies d’élimination du CO2.
Etau Frontier large… avec des critères
Dans un premier temps, Frontier accueillera les entités publiques et privées prêtes à investir plusieurs millions de dollars. Chacune détermine combien elle souhaite consacrer par an. L’addition de ces engagements fixe le budget annuel maximal de Frontier. Lequel organisera l’achat de services de décarbonation sous forme d’appels d’offres, à destination des fournisseurs respectant les critères suivants :
Pour les fournisseurs qui en sont au premier stade de maturité, les engagements prennent la forme de précontrats. Pour les plus avancés, des contrats d’achat à la production, à prix convenu. Une fois la décarbonation effectuée, ils seront rémunérés et les acheteurs obtiendront des crédits en contrepartie.
Frontier ne s’engage pas, en l’état, sur le volume de CO2 que le budget initial – 925 M$ sur 2022-2030 – permettra d’acheter. La vidéo ci-dessous résume les technologies sur lesquelles se porte son intérêt.
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