Premier point : la désignation, par chaque ministre, d’un fonctionnaire de sécurité des SI. Lequel s’assurera de « l’application cohérente […] des orientations générales et des règles » de sécurité numérique. Ce au sein de son département ministériel et des organismes placés sous la tutelle de celui-ci. Il fait office de point de contact avec l’ANSSI en cas d’incidents.
Deuxième point : la désignation, là encore par chaque ministre, d’une ou plusieurs autorités qualifiées en sécurité des SI. Ces autorités auront notamment à charge l’homologation des SI préalable à leur mise en œuvre. Il s’agira principalement d’attester de la connaissance et de la maîtrise des risques potentiels.
Troisième point : l’attribution de la responsabilité de la sécurité des SI des établissements publics de l’État. Celle-ci revient aux dirigeants exécutifs desdits établissements. Dans ce cadre, il désigne, entre autres, un interlocuteur dont le fonctionnaire de sécurité du ministère aura les coordonnées. Il communiqué par ailleurs à ce dernier, une fois par an, une évaluation du niveau de sécurité numérique.
Sont exclus du champ d’application :
– SI de la défense (opérationnels et de communication ; scientifiques et techniques ; administration et gestion)
– Systèmes qui font intervenir, prévoyant ou composant des supports ou informations classifiés
– SI activés par la DGSE et la DGSI
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