L’éditeur russe de cybersécurité Kaspersky a ouvert trois nouveaux « centres de transparence » au Japon, à Singapour et aux États-Unis. De quoi rassurer ?
Kaspersky Lab confirme son opération « transparence ».
L’éditeur russe de logiciels fait l’objet de mises en garde de sécurité en Europe comme en Amérique du Nord, depuis le lancement de l’offensive militaire de la Russie contre l’Ukraine.
Dans ce contexte, Kaspersky a annoncé l’ouverture de nouveaux centres de transparence dans le cadre de sa « Global Transparency Initiative » (GTI). Ces espaces sont basés dans le Massachusetts, à Woburn (Etats-Unis), Tokyo (Japon) et dans la ville de Singapour.
Code source, ingénierie et données
Ces trois nouveaux centres sont ouverts, sous conditions, à des clients, partenaires et soutiens de l’entreprise russe de cybersécurité.
« Nous sommes la première entreprise du secteur qui ouvre son code source à des examens externes », a déclaré son directeur du développement commercial Andrey Efremov. Et d’ajouter : « Kaspersky a travaillé dur pour prouver que nous sommes un partenaire digne de confiance et fiable. Je voudrais inviter nos clients potentiels et existants, ainsi que les régulateurs gouvernementaux dans nos nouveaux centres de transparence et nous répondrons à toutes les questions possibles sur notre code source, les règles de détection des menaces, les mises à jour de logiciels ainsi que sur nos pratiques d’ingénierie et de traitement des données. »
Les personnes « autorisées » peuvent donc y consulter, en lecteur seul, le code source des logiciels Kaspersky. Elles peuvent aussi en savoir davantage sur sa politique de mise à jour, de génie logiciel et de données de gestion, a précisé le fournisseur de solutions.
Avec l’aide d’experts Kaspersky, les visiteurs peuvent également étudier les résultats d’audits de sécurité (SOC 2, ISO 27001…) effectués par des tiers, en présence ou à distance.
Depuis le lancement du premier centre en 2018 à Zurich en (Suisse), Kaspersky a ouvert des centres de transparence à Madrid (Espagne), Kuala Lumpur (Malaisie), São Paulo (Brésil).
Singapour, Tokyo et Woburn viennent donc s’ajouter à la liste.
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