Selon la société d’études de marché, les investissements mondiaux des entreprises dans les services IaaS et PaaS publics et de cloud privé hébergés ont perdu de 34 % en glissement annuel pour atteindre près de 53 milliards de dollars au premier trimestre 2021.
33 % du marché revient à Amazon Web Services, dont la croissance annuelle dépasse encore celle de l’ensemble du marché. Microsoft (Azure) n’est pas en reste. Le groupe technologique de Redmond augmente de près de deux points de pourcentage par an sa part de marché, celle-ci atteignant 22 % fin mars 2022. De son côté, Google Cloud (10 % du marché) affiche un gain de près de 1 point de pourcentage par an.
Ensemble, AWS, Microsoft et Google accèdent ainsi à 65 % du marché mondial de l’infrastructure cloud. Les IaaS et PaaS publics représentent l’essentiel du marché. Ou, la domination des trois fournisseurs y est encore plus prononcée. Ils en contrôlent 71 %.
Que peuvent les « petits » fournisseurs ?
Dans leur ensemble, les autres fournisseurs cloud ont augmenté leurs revenus de près de 150 % depuis le premier trimestre 2018. Mais la part de marché de cet ensemble d’acteurs a baissé de 12 points sur la période, prévient le cabinet américain d’études .
« AWS, Microsoft Azure et Google Cloud sont en croissance de 35 à 50 % par an, contre 10 à 20 % pour d’autres fournisseurs cloud non chinois », a expliqué John Dinsdale, analyste chez Synergy Research Group. « A l’exception du marché chinois, qui reste dominé par les entreprises chinoises locales, les autres fournisseurs cloud ne peuvent tout simplement pas égaler l’échelle et le rayonnement géographique des trois grands leaders du. »
Les « petits » fournisseurs cloud peuvent prospérer « tant qu’ils se concentrent sur des services ou des marchés de niche qui leur permettent de se différencier des trois grands. »
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