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Informatique quantique : BMW renforce sa collaboration avec Pasqal

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Le groupe BMW et la start-up Pasqal étendent leur collaboration pour concevoir des pièces plus sûres et plus durables, grâce à la modélisation virtuelle.
Pasqal, l’un des fleurons français de l’informatique quantique, va s’étendre dans les prochains mois en collaboration avec BMW, « pour améliorer les principaux processus de fabrication du constructeur automobile ».

En d’autres termes, la firme allemande souhaite faire appel à l’algorithme de Pasqal pour, à la fois, gagner du temps, faire des économies dans son cycle de fabrication et produire des pièces métalliques plus sûres.

BMW n’a sans doute pas été insensible au rachat récent, par Pasqal, de l’entreprise néerlandaise Qu&Co, qui doit à terme à l’aider à développer son fameux ordinateur quantique de 1 000 qubits, mais qui lui a surtout permis de lancer son processeur quantique à base d’atomes froids sur la plateforme Azure Quantum, de Microsoft.

En étendant sa collaboration avec l’entreprise française, le constructeur allemand, désireux de mettre à profit les bienfaits de la technologie quantique, se fixe l’objectif d’améliorer le formage des métaux destinés à former des pièces automobiles, et de garantir leur conformité . L’algorithme de Pasqal permet à BMW de mener des simulations approfondies qui permettent de répondre aux exigences et spécifications de ces fameuses pièces.

L’idée est de concevoir des pièces plus sûres et plus durables, grâce à la modélisation virtuelle prédictive. « Pasqal propose actuellement la seule méthode sur le marché pour résoudre ces types d’équations différentielles avec la technologie quantique, qui sont essentielles pour effectuer des simulations efficaces et précises », indique d’ailleurs Georges-Olivier Raymond, le président-directeur général de la start-up basée à Palaiseau en Île-de-France.

Les capacités de la technologie quantique, donc la simulation informatique de très haute précision, permettent au groupe BMW de faire tomber les coûts liés à la construction, aux tests et à l’amélioration des pièces, symbolisés par un précieux gain de temps, à terme par des économies de carburant, et donc une réduction des émissions pour les véhicules qui en profiteront. Que des avantages en somme.

Au-delà de la réduction des coûts de développement et du développement quelque peu accéléré des nouvelles pièces, de matériaux plus solides et plus légers, les simulations prendront en compte des essais de collision qui permettront à la sécurité des passagers.

Quelle est la prochaine étape ? Les deux entreprises indiquent que les « simulations complexes » se dérouleront durant six mois – sans en connaître le démarrage approximatif – le tout depuis les technologies de Pasqal.

Ensuite, l’entreprise française se donne deux ans pour atteindre un avantage quantique avec ses algorithmes.

Alexandre Boéro

Crédit image : @BMW