IBM a dévoilé le 11 mai dernier sa nouvelle feuille de route en matière d’informatique quantique. Le groupe envisage d’ores et déjà des superordinateurs quantiques et promet un système de 4158 qubits (bits quantiques) en 2025. Ces supercalculateurs seront hybrides : ils intégreront des processeurs et des réseaux de communications quantiques et conventionnels. Des QPU, des CPU et des GPU.
“Grâce à notre plateforme Qiskit Runtime et aux avancées en matière de matériels, de logiciels et d’objectifs théoriques décrits dans notre feuille de route, nous avons l’intention d’inaugurer une ère de superordinateurs quantiques qui ouvriront de grands et puissants espaces de calcul pour notre communauté de développeurs, nos partenaires et nos clients”déclare dans un communiqué Dario Gil, senior vice-président et directeur de la recherche chez IBM.
relier plusieurs processeurs
Le travail d’IBM pour entrer dans “l’ère de l’informatique quantique pratique” s’appuiera sur trois piliers : matériel, logiciel et construction d’un écosystème mondial. Cette année, l’entreprise dévoilera un processeur de 433 qubits, IBM Osprey. A date, elle a déjà mis au point IBM Eagle, un processeur de 127 qubits dévoilé en 2021. En 2023, elle introduira “une approche sans serveur dans la pile logicielle quantique de base” et prévoir de lancer IBM Condor, un processeur quantique de 1121 qubits.
La dernière étape, en 2024, consistera à “fournir des liens de communication quantiques entre les processeurs quantiques”afin de “connecter les clusters ensemble dans un système quantique plus grand”. Pour dépasser 4000 qubits en 2025, IBM associea trois processeurs Kookaburra de 1386 qubits chacun.