CrowdSec lève 14 M€ supplémentaires pour son EDR inspiré du framework fail2ban.
Mettre le moteur de consensus fr Open source ? C’est sur la feuille de route, affirme CrowdSec. La start-up française utilise une telle technologie alimentée par la base communautaire d’IP qui alimente son EDR. Elle vient compléter son tour de table de série A en levant 14 M€.
Supernova Invest cette levée de fonds, aux côtés de Breega, qui avait participé à la précédente (4 M€ au printemps 2021). La levée d’amorçage (900 k€ fin 2020) avait notamment impliqué Réflexion Capital. Lequel a aussi dans son portefeuille un GTM cloud (MyTower), une marketplace marketing (Getfluence), un syndic de copropriété digitalisé (Homeland) et un SaaS de logistique (ThePackengers).
Membre d’Hexatrust, CrowdSec fut finaliste du prix de la start-up FIC 2021. Il revendique « plus de 150 000 » installations pour son produit. Ce dernier s’inspire du cadre fail2ban. Il y ajoute, entre autres, une architecture associée API, un langage plus rapide (Go), une compatibilité OS élargie et la prise en charge de l’IPv6.
Aux côtés de l’agent et de la console de gestion, la liste d’IP malveillantes constitue la troisième « pièce maîtresse » de CrowdSec. Le modèle économique se fonde sur un abonnement à 99 $/mois en sus de la version Open source. Il ajoute la capacité de souscrire à des listes tierces, un support dédié et jusqu’à 5 comptes utilisateurs. Une deuxième offre payante inclut notamment le SSO et le multilocataire.
Illustrations © CrowdSec