Le compteur en est pour le moment à 19 membres. Antoine Maisonneuve, responsable du programme blockchain chez Orange Business, occupe la présidence de l’association. La vice-présidente est revenue à Olivier Senot, directeur de l’innovation de Docaposte.
« Si on regarde par rapport à nos paires européennes, on s’attend à avoir au moins 600 membres […] dans les prochaines années », veut croire Antoine Maisonneuve. Soit le volume qui revendique aujourd’hui le consortium espagnol Alastria.
Autre groupement en ligne de mire : IDUnion. Établi en Allemagne, il regroupe des poids lourds comme Bosch, Siemens, Deutsche Telekom et Deutsche Bank.
L’Alliance Blockchain France a elle aussi des ambitions dans le domaine que cible IDUnion. « On est focus sur l’identité numérique des personnes morales, [pour] sécuriser des échanges qui, aujourd’hui, se font plutôt par mail », affirme Antoine Maisonneuve.
Plus généralement, rappelle Olivier Senot, l’idée est de mettre à disposition un « bac à sable ». En l’occurrence, un socle blockchain sur lequel les industriels pourront développer des applications, en mutualisant les coûts de R&D.
L’association évoque aussi ses « [perspectives] de collaboration européenne ». Parmi elles, l’appel à projet de Bruxelles sur le portefeuille électronique européenne. Il s’agira, pour la France, d’avoir « son mot à dire dans la normalisation des échanges, dans les structures de données qui pourraient être échangées »…
« Au travers de ces portefeuilles électroniques, [on va] pousser un nouveau concept qui est celui du pseudonyme opposable, précise Olivier Senot. De façon à pouvoir naviguer sans révéler votre identité ni aux plaques-formes, ni aux correspondants. Maïs […] on pourra déterminer, si besoin, qui est derrière. »
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