Le fabricant de semi-conducteurs Broadcom aurait engagé des pourparlers pour acquérir le spécialiste de la virtualisation VMware, ont relevé des médias américains. Reuters, Bloomberg et le New York Times font référence aux sources « proches du dossier ».
Sans surprise, toutes les indications préliminaires que les pourparlers en sont au stade. Par ailleurs, il n’y a aucune garantie que les discussions engagées aboutissent à un accord d’acquisition.
Les parties prenantes n’ont fait aucun commentaire public à ce sujet.
Le jeu en vaut-il la chandelle ?
La valorisation boursière de VMware était de 40 milliards $ avant la rumeur de rachat. « En supposant une prime classique, le montant potentiel de la transaction serait plus élevé, bien que les conditions concernées n’aient pas pu être révélées », commente Bloomberg.
Un accord entre les parties concernées entraînerait ainsi l’une des plus importantes opérations de croissance externes depuis le début de l’année.
Après avoir abondonné la perspective d’absorber son concurrent Qualcomm en 2018, Broadcom a diversifié ses projets d’acquisition. VMware, entreprise détenue à 40 % par Michael Dell, PDG de Dell Technologies, pourrait contribuer à ce dessein dans le logiciel d’infrastructure réseau.
Une telle acquisition nécessaire à Broadcom de conforter ses investissements dans le logiciel à destination des entreprises, après les acquisitions de CA Technologies pour 18,9 milliards $ en 2018 et de la division sécurité de Symantec pour 10,7 milliards $ en 2019.
En Bourse, l’action VMware a bondi de plus de 20% lundi à la mi-journée à New York, valorisant l’entreprise 48 milliards $. En revanche Broadcom, qui affiche une valorisation d’environ 213 milliards $, a vu reculer son titre de près de 3% au Nasdaq.
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