23 % indiquent avoir investi et déployé des logiciels de surveillance des employés.
Selon les professionnels interrogés dans le cadre de l’étude fourni par Capterra (Gartner)*, ces outils sont utilisés en priorité pour le suivi de présence (cité par 62 % du panel), la gestion du temps de travail (51 %) et la gestion de la charge de travail (42 %).
62% des répondants déclarent avoir reçu une notification écrite de leur direction sur le sujet. 17% disent n’avoir reçu aucune information.
54 % indiquant avoir accepté les accords de surveillance.
35% disent avoir « consenti » sous la pression.
Productivité et performances
51 % fournis que la surveillance pratiquée est conforme à la législation.
Cependant, des craintes affleurent. Les salariés redoutent une perte de confiance (72%), des employés à la vie privée (64%) et une anxiété exacerbée (64%).
Pour les directions des entreprises, les principaux avantages de la surveillance des équipes sont : une vision plus fine de l’activité quotidienne (40 %), une anticipation renforcée des erreurs et des performances (33 %, respectivement).
Selon une autre enquête menée auprès des managers et employés de PME (GetApp), si 22 % des organisations ont limité les frais, la grande majorité a révisé à la hausse les budgets qui sont alloués aux technologies de monitoring des travailleurs.
48 % des managers interrogés disent consacrer jusqu’à 100 euros par mois à ce contrôle (pour l’ensemble des utilisateurs/employés concernés). 28% de 101 à 200 euros, 12% de 201 à plus de 251 euros. En revanche, 13% ont opté pour une application gratuite.
*706 professionnels, travailleurs à temps plein ou partiel ont été interrogés en France. source : Capterra Covid Monitoring Survey 2022.
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