Beaucoup d’entreprises font le choix d’implanter un blog dans leur stratégie digitale. Les intérêts sont multiples, qualitativement et quantitativement. Un blog bien tenu, c’est une opportunité de taille pour une entreprise. Pour rédiger des articles dans ton entreprise, il n’y a pas forcément besoin d’être un expert en la matière, cela demandera juste plus de temps. Nous avons donc décidé de te partager un guide dans lequel tu trouveras tout ce que tu dois savoir pour rédiger un article de blog parfait, sans avoir besoin d’être un génie du digital. Découvre les objectifs de la rédaction d’articles, les différences avec un article de type « presse », notre guide étape par étape ainsi que quelques conseils.
Pourquoi faire des articles de blog ?
C’est la première question à se poser : pourquoi tu souhaites écrire des articles de blog ? Si tu comptes te lancer dans un blog juste parce que tu vois que beaucoup d’entreprises font de même, ce n’est pas bon.
Avant de se lancer dans quelque chose d’aussi conséquent, il convient de définir des objectifs et de clarifier les raisons du travail que tu vas devoir fournir.
Les intérêts en termes de SEO et de trafic
Le premier intérêt auquel on peut penser quand on parle d’un blog, c’est évidemment le référencement naturel (ou SEO). Concrètement, rédiger des articles de blog devrait avoir un impact sur le positionnement de tes pages dans les résultats de recherches.
Pour que cela soit efficace, il faut aussi bien considérer les optimisations nécessaires, et qui ne sont pas forcément à la portée de tous. Mais, dans le principe, avec un blog, tu vas booster ton SEO et donc obtenir plus de visiteurs sur ton site web.
On y reviendra dans la partie conseils mais un article et un blog plus généralement ont besoin d’un certain nombre d’optimisations pour performer dans les SERPs (résultats de recherche). Qu’il s’agisse de la structure, du choix des mots, de la manière de traiter l’article, la taille de l’article, ou autre, il y a beaucoup de points à prendre en compte.
Pourquoi un blog permet de booster le SEO ?
Tout simplement, plus tu vas écrire des articles qui répondent à différentes requêtes de tes thématiques, plus tu vas te positionner sur ces requêtes, que tes visiteurs cibles recherchent dans Google. 1 article correspond à 1 mot clé. 1 mot clé, c’est une requête recherchée par les utilisateurs dans les SERPs (on détaillera le choix du mot clé plus loin dans l’article).
Devenir une source de confiance et démontrer son expertise en ligne
En plus d’accroitre la présence dans les résultats de recherche, un blog permet de devenir un expert de sa thématique. Encore une fois, pour que cela fonctionne, il y a des subtilités à maîtriser. Pour le SEO, il fallait plutôt optimiser le côté technique, ici il va falloir proposer le meilleur contenu possible, celui qui apporte le plus de valeur ajoutée.
Si tu saisis bien l’intention de recherche du mot clé sur lequel tu construis ton article, tout devrait bien se passer. L’intention de recherche, c’est en quelque sorte ce qui va définir ton angle. Il s’agit de la manière selon laquelle l’utilisateur veut que tu lui donnes les informations. Si tu n’es pas en phase avec cela, tes lecteurs ne resteront pas et Google comprendra que tu n’apportes pas la réponse adéquate et te pénalisera.
Un contenu de qualité, qui répond parfaitement aux requêtes des internautes : c’est le top. Si tu respectes ce point, il y a des chances pour que tu deviennes une source d’information de confiance dans ton domaine d’activité. C’est-à-dire que tu deviendras un expert de ta thématique. Si ton but final est de vendre des produits ou des services, il est important de démontrer ton expertise sur ton domaine d’activité.
Convertir son audience en leads
Ton blog peut devenir un véritable outil commercial. En effet, dans un optique d’Inbound Marketing, le blog agit comme un aimant à leads. C’est en quelque sorte la porte d’entrée des potentiels clients vers ton site web et donc vers ton business.
Convertir son audience, c’est un peu l’aboutissement de tout ce qu’on a dit au-dessus. Il faut réussir à mêler le SEO et l’expertise pour mettre toutes les chances de son côté.
Lorsqu’un internaute va chercher une requête sur laquelle tu es positionné, ton site apparaîtra si ton SEO est bon. Ensuite, si le contenu est pertinent, de qualité et qu’il apporte une vraie valeur ajoutée, alors les chances qu’il se convertisse en client potentiel augmentent.
Concrètement, qu’est-ce que cela signifie de convertir un internaute en lead ?
Il s’agit d’un internaute, qui va s’engager auprès de toi. Cela veut donc dire que tu possèdes ses informations de contact, c’est en d’autres termes un contact commercial. Il existe différentes façons de convertir ton lecteur en lead au sein d’un blog. Bien sûr, on peut penser à la fameuse ressource gratuite qui nécessite de remplir un formulaire. Un simple formulaire de contact peut être un peu limité pour obtenir un maximum de données possibles. En revanche, tu peux proposer un challenge gratuit, un webinar, un livre blanc, une infographie inédite, l’inscription à une newsletter, etc…
Convertir son audience, c’est l’objectif final, mais c’est aussi la phase la plus difficile à gérer et à prédire. Néanmoins, lorsque cela fonctionne bien, le potentiel commercial est élevé et surtout on profite de tous les avantages d’une stratégie Inbound Marketing. La dépense reste relativement limitée, cela ne va te coûter que du temps si tu as déjà un site d’entreprise. Si tu as bien travaillé ton SEO, le trafic sera extrêmement bien ciblé, et donc tes leads seront très qualifiés. Par conséquent, le taux de conversion sera plus élevé.
Rédiger pour Internet : les différences avec un article de presse
Tu l’as sûrement déjà remarqué avec tout cet aspect commercial, mais un article de blog est assez radicalement opposé à l’article de presse.
Dans le principe, on reste plus ou moins dans les mêmes grandes lignes : transmettre de l’information. Derrière, les objectifs sont bien sûr largement opposés. Le journaliste n’a pas de motivation commerciale à proprement parlé. En revanche, les médias traditionnels sont soumis à d’autres sources d’influence. On sait par exemple que 81 % des journaux vendus dans la presse quotidienne nationale généraliste appartiennent à des milliardaires (source : Libération).
D’un côté comme de l’autre, on cherche à servir certains intérêts, plus ou moins directement. Cela n’enlève en rien la qualité de l’information et le travail du journaliste ou du blogueur. Et ce traitement de l’information, c’est justement un point de divergence entre le journaliste et le blogueur. Le premier doit absolument vérifier ses informations, c’est la base même de son métier. Le second, lui, n’a pas besoin de donner autant de perspective aux informations que le journaliste.
Comment écrire un bon article de blog ? Le guide en 13 étapes
1 – Les prérequis : support, audience et stratégie
Avant même de commencer à penser à l’article en lui-même, il faut s’assurer que toutes les conditions sont réunies pour que cela se passe bien.
Comme on le disait en préambule de l’article, il faut s’assurer d’avoir des objectifs bien clairs à propos de ce blog. Il peut s’agit d’objectifs de trafic, de prises de contact, de positionnement SEO, etc… Bref, cette partie a déjà été largement évoquée plus haut.
En dehors du potentiel de ton blog pour ton entreprise, il faut aussi prendre en considération ceux qui vont lire tous ces articles. C’est à eux qu’il faut plaire. Il va falloir que tu travailles sur ton audience. Plus tu seras au point sur la composition de ton audience, plus tes articles seront adaptés à elle. Tu mettras ainsi toutes les chances de ton côté pour être vu comme un expert et même créer de la conversion.
Pour faciliter la visualisation de tes cibles, tu peux utiliser des personas marketing. C’est une manière simple de personnifier tes différents types de cibles. Il s’agit de créer des personnes fictives qui ont toutes les caractéristiques de ton client / lecteur type. Si tu comptes travailler avec des rédacteurs externes, c’est une manière efficace de leur transmettre les informations sur l’audience.
Ensuite, dernier point avant de se lancer, assure-toi d’avoir un support sur lequel publier tes articles. Si ton entreprise possède déjà un site pour vendre ses produits ou ses prestations, cette question est vite réglée. Sinon, il faudra aviser. Pour créer un blog et le gérer soi-même, l’idéal est d’opter pour un CMS. C’est un logiciel qui permet de gérer, créer et mettre à jour un site web de façon très simple. WordPress est le CMS le plus connu et le plus adapté à la création d’un blog.
2 – Choisir le mot clé cible de l’article
Un mot clé, c’est la base du SEO : une page doit être définie autour d’un mot clé. Instinctivement, on pourrait penser que plus on met de mots clés, plus on va atteindre de requêtes, mais ce n’est pas le cas. Chaque page doit cibler un mot clé et il convient donc de bien les définir.
Pour cela, il va falloir passer par la case analyse de mots clés. C’est la première étape à faire. Il faudra idéalement faire une analyse mot clé pour chacune des thématiques que tu comptes aborder. Cela va te permettre d’identifier les requêtes les plus pertinentes pour ton entreprise.
L’erreur de débutant est de vouloir cibler les mots clés qui sont les plus recherchés en pensant qu’il va attirer plus de trafic. Il ne faut absolument pas tomber dans le panneau ! 99 % des requêtes qui sont très recherchées (plus de 500 recherches mensuelles) sont très concurrentielles. Cela signifie que pour ton blog qui débute, il sera très difficile, voir même impossible d’apparaitre en première page.
De plus, ces « grosses » requêtes n’apportent pas de leads qualifiés généralement. La solution est de cibler de « petites » requêtes, dites de longue traîne. Ce sont des mots clés composés souvent de plusieurs, très précises et ciblées. Encore une fois, l’intention de recherche a son importance. Si l’intention est transactionnelle, même s’il n’y a que 20 recherches mensuelles, c’est peut-être 20 clients potentiels. En résumé, plus ton mot clé est précis, plus tu as de chances de convertir.
3 – Étudier la concurrence
Une fois que tu as choisi le mot clé, tu possèdes par conséquent le thème de l’article. Le but de ton article va être de se placer devant les articles positionnés sur le même mot clé dans les résultats de recherche. Plus tu t’éloignes de la position 0 des SERPs, plus tu diminues la part de personnes qui consulteront ton article.
Il faut donc prendre le temps d’étudier les concurrents en différents points :
- Sous quel angle ont-ils travaillé l’article ?
- Quel titre ont-ils utilisé ?
- Quels thèmes ont-ils abordés ?
- Quelle est la structure de leur article ?
- Quelle taille leur article fait ? (en nombre de mots)
- Etc…
Idéalement, il faut au moins regarder les 3 premiers résultats de la requête que tu cibles. Grâce à cette étude, tu vas comprendre cette fameuse intention de recherche dont on parle depuis le début. SI les articles sont bien positionnés, c’est qu’ils y répondent.
C’est aussi une manière de s’inspirer, en confrontant les sources, les points de vue, les angles et les différents thèmes abordés. Tu vas te donner des objectifs et des idées, c’est l’étape préparatoire la plus importante.
En ce qui concerne la taille de l’article, il n’y a pas vraiment de « minimum » générique à atteindre. Si tu abordes un sujet vaste, lâche-toi et va chercher les 5000 mots. Si ton sujet est limité, cela ne sert à rien de forcer. Google aime que tu sois expert de ton sujet. Essaye d’aborder tous les points qui composent ton sujet, pour montrer que tu le maitrises. Même chose si on se place du côté des lecteurs. Le but est d’apporter une réponse et de la valeur ajoutée. Un article de 10 000 mots juste en brodant ne te fera rien gagner, surtout si tu cherches à faire de la conversion.
Enfin, il n’y a pas de mal à s’inspirer des concurrents. Google n’aime pas les contenus dupliqués et les contenus rédigés par l’intelligence artificielle. À partir du moment où tu rédiges l’article par toi-même, tu n’as pas d’inquiétude à avoir sur d’éventuelles pénalités de Google, même si tu t’es inspiré.
4 – Définir l’angle / le format de l’article
Maintenant que tu es au point sur ce que tes concurrents proposent, tu vas pouvoir passer à la création de ton article. La première étape est de définir sous quelle forme / sous quel angle tu vas t’attaquer à ton sujet. Avec ce que tu as pu relever sur les meilleurs articles de la requête, tu as normalement une idée de ce que les internautes veulent savoir, ou du moins comment.
Il existe plein de façons différentes de traiter un article de blog, en voici quelques-unes :
- Un article d’information classique. Il s’agit d’un article informatif classique, dans lequel tu transmets des informations de manière basique.
- Un article de fond. C’est en quelque sorte la version améliorée de l’article informatif. Par définition, un article de fond est beaucoup plus long, et passe en revue de A à Z une thématique, une notion ou une méthode. Pour être reconnu comme expert, il faudra sûrement que tu en rédiges quelques-uns.
- Un article de news. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un article qui relaie des actualités. Certaines entreprises utilisent ce format pour parler de ce qu’il se passe dans leur structure, mais tu peux aussi parler de ton domaine d’activité.
- L’étude de cas. Utiliser un cas client pour rédiger un article permet de varier les formats et de se démarquer de la concurrence. C’est du contenu qui nécessite peu de recherches, mais qui met en avant les différents services de ton entreprise. On retrouve principalement cela pour les marques qui vendent en B2B.
- Le guide. Tu es en train de lire un exemple de ce type de contenu. Le format guide se prête bien aux requêtes sous formes de questions notamment. C’est aussi une bonne manière de mettre en avant la solution que tu vends.
- Le top. On peut penser que faire un top pour mettre en avant son entreprise est difficile. Mais non, si ton produit a une vraie plus-value, tu vas pouvoir la mettre en avant facilement. Le but n’est pas de cracher sur tes concurrents ou de mentir à leur propos.
- Le comparatif. Même chose que pour le top, sauf que tu vas beaucoup plus axer sur les fonctionnalités que proposent un tel et un tel. Il faudra comparer chaque composante des produits / services.
- Etc…
En dehors de cela, tu peux aussi faire des listes d’outils, du storytelling sur ta marque, des prises de positions, des enquêtes, des infographies, des checklists,, des FAQ, etc…
5 – Travailler le titre
Une fois que tu as défini sous quelle forme tu comptes travailler l’article, tu peux poser un titre. Ce titre n’est pas forcément définitif, il ne faut donc pas perdre trop de temps dessus.
Dans ce titre, on doit retrouver le mot clé. Il y a souvent le débat autour de l’exactitude du mot clé dans le titre. Même si le mot clé que tu cibles n’est pas écrit lettre pour lettre dans ton titre, Google devrait être capable de le comprendre si ton article est bien écrit. Si tu n’es pas confiant là-dessus ou que tu veux assurer le coup, tu peux mettre le mot clé précisément dans le titre.
Le titre doit faire moins de 60 caractères. Au-dessus de cette limite, le reste n’apparaît pas dans les résultats de recherche. Néanmoins, s’il te reste de la place avant les 60 caractères, n’hésite pas à ajouter des petits éléments qui donnent envie de cliquer. Par exemple, on peut citer « 5 outils gratuits », « guide complet », « + 2 exemples », etc… C’est quelque chose qui peut faire la différence dans les résultats de recherche au moment du clic.
6 – Créer la structure de l’article
Dernière étape préparatoire avant la rédaction de l’article : la création de la structure de celui-ci. Grâce à tout ce que tu as vu chez tes concurrents et le format de l’article, tu as déjà de bonnes informations sur le plan que va suivre ton article.
Il faut bien considérer l’intérêt SEO de cette étape. Les différents niveaux de titres de ton article (H2, H3, H4, etc…) doivent répondre aux questions des utilisateurs et montrer à Google que tu es expert de ton sujet. Pour cela tu peux t’inspirer de différents éléments :
- Les PAA ou « Autres questions posées » dans les résultats de recherche.
- Les recherches associées en bas des SERPs.
- Les requêtes qui ressortent en suggestions lorsque tu tapes ton mot clé.
- Des propositions de questions sur AlsoAsked ou AnswerThePublic.
C’est bien de plaire à l’algorithme de Google, mais il faut en priorité penser à donner du sens pour le lecteur. Sur un article long, n’hésite pas à diviser et sous diviser autant que possible pour faciliter la lecture de ton article. Tu peux utiliser des méthodes de storytelling, en partant d’une situation de départ,
Là aussi, il n’y a pas de nombre de H2, H3, Hn à mettre ou ne pas mettre, tout dépend de ce que tu as à dire. Il ne faut pas se limiter et il ne faut pas hésiter à aller au niveau de détail nécessaire.
Pour le H1, tu peux reprendre le titre de ton article (balise Title), et même le rallonger légèrement si besoin.
7 – Écrire l’accroche / introduction
Ça y est, tu vas pouvoir commencer à rédiger ton article. Toutes les étapes que nous venons de détailler peuvent te paraitre très longues et fastidieuses. Sur tes premiers articles, c’est vrai que tout cela sera chronophage. Mais, avec de l’entraînement et de la pratique, tout cela se fera de manière automatique en quelques petites minutes.
Même si l’introduction fait partie du texte en lui-même, elle méritait une étape dédiée, tant elle nécessite d’attention. Encore une fois, nous avons 2 intérêts à concilier avec l’introduction : Google pour le SEO et le lecteur pour la conversion.
En ce qui concerne le SEO, on sait que Google donne plus d’importance aux éléments textuels situés au-dessus de la ligne de flottaison. Il s’agit de la ligne fictive formée par le bas de l’écran lorsqu’on arrive sur une page (sans scroller). Il faut donc essayer de caler le mot clé et ses variantes dans l’accroche pour montrer à Google de quoi on parle.
Pour notre lecteur, la problématique est quasiment la même. Il faut qu’on lui introduise le contenu de l’article et surtout qu’on lui donne envie de lire le reste. Il faut alors soulever sa problématique, et expliquer en quoi cet article va lui apporter des solutions. Il ne faut pas non plus hésiter à « trop en dire ». L’humain est un petit peu feignant et s’il ne voit pas directement un élément de réponse à sa problématique, il y a peu de chances qu’il aille plus loin.
8 – Rédiger le corps de l’article
Il te reste ensuite qu’à rédiger le reste de l’article. Même chose que pour les étapes préparatoires, plus on pratique, plus on écrit vite. Il y a un autre facteur qui peut jouer sur ton efficacité : la connaissance du sujet. Si le thème de l’article correspond à des connaissances que tu possèdes, tu devrais être à l’aise et rédiger cela rapidement et avec beaucoup d’âme.
En revanche, si tu abordes un sujet sur lequel tu n’as que peu ou pas du tout de compétences, les choses se compliquent. Il faudra sûrement passer plus de temps à comprendre les différentes sources que tu vas utiliser. Quoi qu’il en soit, dis-toi que le plus dur est de rédiger l’introduction. Une fois l’accroche écrite, tu peux enchaîner facilement.
Tout au long de la rédaction, veille bien à respecter le ton défini dans ta stratégie, par rapport à ton audience cible. On ne s’adresse pas de la même manière à un cinquantenaire CSP+ qu’à un étudiant.
N’oublie pas de renseigner la méta-description. Il s’agit du petit texte qu’on voit sous le titre dans les résultats de recherche. Il doit être inférieur à 160 caractères. Cette balise n’a pas de poids SEO. Autrement dit, elle ne sert qu’à augmenter le taux de clics sur ton article dans les SERPs. Essaye de donner envie de cliquer au lecteur en montrant que tu apportes la réponse à la requête ciblée.
9 – S’assurer de la qualité de l’article (orthographe, qualité, etc…)
Tu as fini d’écrire ton article mais le travail est loin d’être fini. Il faut déjà commencer par s’assurer qu’il est bien écrit, qu’il n’y a pas de fautes d’orthographe ou de grammaire. La relecture est une clé mais il y a d’autres outils qui peuvent te permettre de faciliter ce travail. Par exemple, il existe des extensions pour ton navigateur, comme Language Tool, qui peuvent te corriger en direct pendant ta rédaction. Tu peux aussi le corriger après coup dans des outils gratuits.
Tu peux également le faire relire par un collègue ou quelqu’un d’autre, pour avoir un point de vue externe sur ton contenu. Il faut s’assurer que ton lecteur se retrouve dans ce que tu dis.
Il faut tout de même garder en tête qu’un article n’est pas définitif. Peut-être que tu n’auras pas abordé tous les sujets du thème du premier coup, mais ce n’est grave. En fait, c’est même une opportunité. En laissant la place à des améliorations, tu te donnes la possibilité de mettre à jour l’article quelques mois plus tard. Google aime le contenu frais et récent, donc n’hésite pas à laisser la place à d’éventuelles mises à jour.
10 – Travailler la mise en page de l’article
Une fois que le contenu de l’article est travaillé et bien écrit, il faut le mettre en forme pour lui donner une certaine crédibilité.
Tout d’abord, il faut définir l’image à la une de l’article. Il s’agit de l’image qui apparaitra quand tu vas partager ton article sur les réseaux sociaux notamment. Pour cela, veille à utiliser une image dont tu possèdes les droits ou bien qui est libre de droit. Il faut qu’elle représente le thème de l’article, et tu peux y rajouter le sujet de l’article et/ou le logo de ta marque par exemple.
Il faut aussi veiller à implémenter autant de visuels que possible dans le texte pour lui donner vie. Si tu présentes des outils, n’hésite pas à insérer des captures d’écrans de ceux-ci. Si tu fais un tuto étape par étape, même chose. Dès qu’un passage se prête à une illustration, n’hésite pas à en ajouter. Tu peux aussi trouver des illustrations plus génériques sur des sites comme Storyset ou Undraw. Il ne faut pas non plus en abuser, il faut que le texte reste lisible.
Un point important à prendre en compte lorsqu’on ajoute des visuels, c’est le poids de ceux-ci. Dans l’idée, essaye de ne pas dépasser les 90 / 100 ko. Si les images sont trop lourdes, tu pourrais pénaliser ton article en termes de temps de chargement, et c’est un critère qui prend de plus en plus d’importance aux yeux de Google.
Niveau mise en page, n’hésite pas non plus à aérer le contenu. Un texte trop dense peut être difficile à lire pour tes lecteurs. Reviens à la ligne autant de fois que nécessaire.
Dernier point, il faut veiller à ce que l’article, comme l’ensemble de ton site, soit responsive. C’est-à-dire qu’il doit aussi bien être accessible sur ordinateur, que sur mobile ou tablette.
11 – Penser à la conversion
Comme on l’évoquait plus haut dans l’article, un des objectifs d’un blog pour ton entreprise peut être de convertir tes lecteurs en leads. C’est quelque chose à prendre en considération lors de la mise en page.
Après avoir lu l’article, tu veux que le lecteur passe à l’action avec toi. Comme on l’a dit, il peut s’agir d’un formulaire d’inscription pour une newsletter, un challenge, un webinaire, un téléchargement de ressource, etc…
Pense donc bien à ajouter un call-to-action en fin d’article vers une landing page qui présente ta solution ou directement le formulaire en question.
12 – Publier l’article
Si tout est parfait, il ne te reste qu’une seule chose à faire : publier.
Il y a un point à ne pas négliger concernant la publication d’article de blog, c’est la régularité. On a dit que Google aimait les contenus frais et récents, mais il aime aussi les sites qui publient de manière régulière. Il n’est pas facile de réussir à maintenir un rythme de publication quand on ne travaille pas à plein temps sur la rédaction de contenu. Selon les objectifs que tu t’es fixé, tu vas devoir définir un rythme plus ou moins prononcé.
Pour commencer, tu peux essayer de faire 1 article par mois, mais les résultats mettront plus de temps à arriver. 1 article par semaine correspond souvent au bon équilibre pour les entreprises. La personne en charge a ainsi le temps de travailler les articles, tout en pouvant être sur d’autres tâches le reste de la semaine.
À quelle heure faut-il publier sur un blog ?
D’après Kissmetrics, c’est en début de semaine qu’on observe le plus de monde à lire des articles. Le matin serait également plus propice à l’engagement au niveau des commentaires. Mais, là aussi, il n’y a pas vraiment de référence, tout dépend des heures de disponibilité de ton audience. Si tu vises des particuliers, il y a des chances qu’ils soient plutôt présents le midi ou après 17h.
Dans tous les cas, l’heure de publication n’a pas tant d’importance que cela. En effet, avec une stratégie de contenu et un blog, on cherche les résultats sur le long terme. Avant qu’un article atteigne son positionnement optimal, il se peut qu’il y ait plusieurs semaines ou mois qui s’écoulent. L’heure et le jour auront surtout de l’importance pour tes partages sur les réseaux sociaux, qui eux sont plus axés sur l’instantané ou les contenus chauds.
Quel URL choisir pour son article de blog ?
Les avis divergent un peu sur cette question. Le slug à choisir le plus pertinent serait tout simplement le mot clé ciblé par l’article. Il suffit de séparer les mots clés par des « – » (ou « tiret du 6 »), en retirant les mots inutiles comme « un », « le », etc…
13 – Travail à long-terme (optimisations, mises à jour, etc…)
Même si l’article est publié, le travail est loin d’être fini. En SEO, il y a toujours quelque chose à faire !
Tout d’abord, comme on le disait, tu vas pouvoir mettre à jour le contenu de l’article. Ici encore, il n’y a pas spécialement de norme concernant la temporalité de ces améliorations. Si tu vois que le trafic et les positions de l’article baissent, c’est le moment de faire une mise à jour. S’il stagne et que tu vois un potentiel d’évolution, c’est aussi une bonne opportunité.
Ces mises à jour concernent bien entendu le contenu, mais le SEO peut aussi en faire partie. Si ton article n’atteint pas les résultats attendus, tu peux essayer de mettre à jour le titre, les différents niveaux de titres Hn, etc…
Un autre point à entretenir sur un blog est le maillage interne. Il s’agit des liens entre tes différents articles. Lorsque tu évoques dans un article un sujet dont tu parles ailleurs, il faut faire le lien. Surtout si ces liens proviennent d’anciens articles. Plus tes articles sont anciens, plus ils sont puissants aux yeux de Google, il faut donc s’en servir pour transmettre cette puissance (lorsque c’est pertinent).
5 conseils pour une rédaction optimale pour le web
Maintenant que nous avons vu le guide de rédaction pour tes articles de blog, voici quelques conseils pratiques pour aller plus loin et perfectionner ta méthode.
Garder patience
En SEO comme en blogging, la patience est souvent la clé ! Quand on débute en rédaction web, qu’on prend le soin de faire l’article parfait, pendant 1 journée entière, et qu’au final seulement 3 personnes l’ont consulté au bout d’une semaine… C’est frustrant, mais il ne faut surtout pas se laisser abattre !
Les résultats peuvent prendre du temps à arriver, surtout si ton site n’a pas beaucoup d’historique. Il ne faut surtout pas se décourager, le travail finira forcément par payer, d’une manière ou d’une autre.
Même si tu comprends cela, il se peut que ton supérieur hiérarchique ne soit pas au courant de tout cela. C’est pour cela qu’il faut essayer de bien sensibiliser toute ton équipe à ce propos. Peut-être que tes premiers leads interviendront 2 mois, 6 mois ou même 1 an après la publication du premier article. Tout va dépendre des moyens et du temps consacrés.
Ne pas être trop perfectionniste
Une autre piège dans lequel on peut tomber lorsqu’on débute : vouloir à tout prix faire l’article parfait. Il ne faut pas partir avec cet objectif en tête. Dans un premier temps, cela évite les déceptions comme celle que nous venons d’évoquer.
Ensuite, même si la qualité de l’article est très importante, il vaut mieux produire un maximum et les retravailler plus tard. Comme on l’a dit, il faut etre régulier dans sa production d’article et Google aime les contenus mis à jour, donc ne te prend pas trop la tête à créer l’article parfait du premier coup.
Varier les formats du contenu dans l’article
La mise en forme va permettre de donner un support crédible à toutes les informations que tu comptes transmettre dans ton article. C’est point à ne pas sous-estimer.
En plus des images à intégrer dans ton article, tu peux varier le contenu par d’autres manières. Tu peux utiliser des listes à puces, des listes numérotées, des tableaux ou des citations par exemple.
Rédiger un processus
Pour améliorer ta productivité et celle des personnes qui travaillent avec toi, il peut être intéressant de rédiger un processus en mode « checklist ». Cela permet de poser clairement la méthodologie de ta rédaction, et de pouvoir travailler sans trop avoir à réfléchir. Tu te dis peut-être que cela ne sert à rien parce que tu as la méthode en tête, mais essaye et tu verras que ça marche !
Si tu comptes déléguer la rédaction à un collègue ou une nouvelle personne, il trouvera tout ce qu’il y a à savoir dans ce document de référence.
Ne pas abuser des tags (étiquettes)
C’est une erreur qu’on observe assez souvent sur les blogs. Un tag WordPress est tout simplement une sorte d’étiquette qu’on colle à un article pour montrer qu’il parle d’un thème en particulier, qui peut être transversal à plusieurs catégories.
Il faut limiter leur utilisation à 2 ou 3 maximum par article.
Tu connais maintenant la méthode pour rédiger un article de blog. Il ne s’agit pas là d’une méthode « parfaite », mais cela peut représenter un bon point de départ. Chacun s’approprie son propre fonctionnement, par rapport à ses préférences.
Si tu as une étape ou un conseil à rajouter dans notre guide, n’hésite pas à nous le partager dans les commentaires ci-dessous !